dimanche 10 juin 2007

La mode aime la fourrure... pas les especes protégées



(Titre de la depêche du midi)


Le milieu de la mode détient entre ses mains le sort de nombreuses espèces rares. Le retour en grâce de la fourrure dans le création de mode a relancé le commerce illégal d'animaux tel le Léopard, le Iigre ou l'Antilpe Tibétaine. Jonh Selard, spécialiste de la criminalité liée aux animaux sauvages, membre de la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacées d'extinction (CITES), à constaté que le trafic de fourrure a diminué lorsque cette matière etait démodée, mais reprend depuis qu'on en voit de nouveau sur les podiums. "Malheureusement, la mode commaît des effets de cycle et la fourrure est de retour". L'Antilope Tibétaine est une des premières victimes de ce commerce. Elle est trés prisée pour sa sous-couche de poils qui est d'une extrême finesse, d'une chaleur et d'une douceur trés recherchée. Mais il faut tuer 3 Antilopes pour faire un châle d'un metre sur deux. Des châles ont d'ailleurs récemment été saisis lors d'une opération policière en Suisse, dans la station de ski huppée de St Moritz. Ils etaient vendus 15 000€ piece. Cependant mettre fin à ce trafic demeure une vraie difficulté car il génère de gros profits pour une punition faible en cas d'arrestation. Les douanes ont des priorités et le trafic d'especes sauvages n'est qu'une de leurs préocupations, à côté de trafic des armes ou des êtres humains.

mardi 29 mai 2007

Notre terre mere tombe malade



D’après plusieurs recherches scientifiques, notre terre est en train de tomber malade, une maladie en train de devenir incurable !Seul coupable, L’HOMME, durant des années nous tenons la cure pour arrêter cette souffrance planétaire...comme c’est dans la nature des humains de faire des fautes, on en fait beaucoup et l’on les remarque souvent trop tard. Est-ce trop tard pour sauver notre terre ? Une question qui démange les pensés humaines, une question qui nous préoccupe tardivement... !
Adieu les ressources naturelles !
En 30 ans nous avons utilisé 30 % des ressources naturelles de la planète. Si cette croissance actuelle de la consommation biologique se maintient, il nous faudra deux terres pour satisfaire les besoins de l’humanité en 2050 ! Tout semble s’accélérer d’une façon inexorable, les ressources humaines ne peuvent plus suivre le rythme des demandes des activités humaines, les forêts disparaissent, les sols s’érodent, les ressources s’appauvrissent, les ressources en eau sont surexploitées, les déserts avancent, la pollution envahie nos côtes, le climat se dérègle, les animaux en voie d’extinction. Avons-nous fait des changements ? Cette question reste relative.
Des chiffres qui laissent songeur,
- 815 millions de personnes sont sous-alimentées, soit 17% de la population mondiale ! - Plus d’1 milliard d’êtres humains n’ont pas l’accès à l’eau potable. - Entre 1990 et 2000, la surface des forêts dans le monde a diminué de 2,37 %, soit 1,7 fois la superficie de la France. - 11 000 espèces de plantes et d’animaux sont menacées d’extinction à court terme. - Un Américain émet en moyenne 11 fois plus de CO2 que la somme définie pour éviter le réchauffement climatique, un Allemand, 6 fois plus, un Français, 4 fois. A l’opposé, un Indien n’émet que 60 % de ce seuil et un Népalais que 7 %. - Nous serions 10 milliards en 2050.
815 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde. Ce chiffre diminue en moyenne de 6 millions par an. Mais il faudrait que cette baisse passe à 28 millions pour réduire de moitié le nombre de personnes mal nourries d’ici à 2015.
L’homme est le premier animal qui détruit son environnement et tout ce qui vit autour de lui !
Combien de temps pourront nous encore admirer notre planète ? que va devenir notre terre ? Les scientifiques et écologistes, eux, ont déjà sonné l’alarme !!

lundi 21 mai 2007

Amerique


L'Amérique est un continent ou la réunion de deux continents, l'Amérique du Nord et l'Amérique du Sud, selon le point de vue. Elle est séparée de l'Asie par le détroit de Béring.


Avec une superficie de 42 189 120 km², l'Amérique est le plus grand continent après l'Asie. Elle compte plus de 750 000 000 d'habitants.
En géopolitique, on distingue dans le continent américain deux parties, l'Amérique du Nord à majorité anglophone mais également francophone et l'Amérique du Sud à majorité hispanophone (et lusophone). Les deux parties ne sont reliées que par une étroite bande de terre. On peut également parler d'Amérique centrale pour désigner les pays situés entre ces deux blocs.
L'Amérique du Nord (superficie : 24 343 681 km²) se compose :
du Groenland
du Canada
des États-Unis
du Mexique
de l'Amérique centrale
des Antilles
L'Amérique du Sud (superficie : 17 845 439 km²) se compose :
de l'Argentine
de la Bolivie
du Brésil
du Chili
de la Colombie
du Guyana
de la Guyane française
de l'Équateur
du Paraguay
du Pérou
du Suriname
de l'Uruguay
du Venezuela
On utilise parfois le mot « Amérindien» pour désigner les Indiens d'Amérique et les distinguer des habitants de l'Inde.
On emploie souvent, par abus de langage, le terme Amérique pour désigner les États-Unis, et Américain, pour désigner les États-uniens, ou Étasuniens.



La pollution industrielle en Amérique du Nord : la tendance à la baisse se poursuit

Montréal, 10/08/1999 – Une étude des données les plus récentes montre que la pollution industrielle aux États-Unis et au Canada a continué de diminuer en 1996 avec une baisse de 2,3 % par rapport à 1995.
Le rapport annuel intitulé À l'heure des comptes 1996, qui constitue une étude sur les rejets et transferts de polluants en Amérique du Nord menée par la Commission de coopération environnementale (CCE), révèle que les grands établissements de fabrication des États-Unis et du Canada ont rejeté 1,225 milliard de kilogrammes de polluants en 1996, comparativement à 1,254 milliard de kilogrammes en 1995, poursuivant ainsi la baisse que montraient les données de 1994 et 1995. Le secteur privé et les gouvernements nationaux affirment que cette baisse persiste depuis 1996 et que les statistiques tirées des prochains inventaires de rejets et de transferts de polluants en feront foi.
Le troisième rapport annuel de la CCE [une organisation dont le siège est situé à Montréal et que le Canada, le Mexique et les États-Unis ont créée afin qu'elle se penche sur les sujets de préoccupation que soulève l'Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA)] donne un aperçu des rejets et des transferts de polluants par État et par province. Il rend compte, à l'échelle du continent nord-américain, des quantités de polluants industriels rejetés directement dans l'air, dans l'eau et sur le sol ou transférés hors site en vue d'être traités ou éliminés (la plupart du temps dans des décharges).
Ce rapport de 421 pages se fonde sur les renseignements que fournissent le Toxics Release Inventory (TRI, Inventaire des rejets toxiques) des États-Unis et l'Inventaire national des rejets de polluants (INRP) du Canada. Ces systèmes de déclaration visent des polluants déterminés rejetés et transférés par des secteurs industriels déterminés par les gouvernements et non pas l'ensemble des polluants rejetés dans l'environnement.
Les secteurs des produits chimiques, des métaux de première fusion et des produits de papier sont les principaux secteurs visés. Cette année, le rapport analyse également les rejets et les transferts de métaux (et de leurs composés) ainsi que les rejets et transferts par personne.
L'étude a été menée à l'aide d'une méthode particulière qui permet d'avoir un aperçu de la situation à l'échelle nord-américaine sur la base de données comparables en provenance des États-Unis et du Canada. Les données du Mexique y seront intégrées lorsque le système de déclaration de rejets et de transferts de ce pays sera en place.
En 1996, l'inventaire des États-Unis visait 608 substances chimiques, alors que celui du Canada en visait 176. À l'heure des comptes se fonde sur les données de 1996 relatives à 165 substances chimiques qui sont l'objet des mêmes prescriptions de déclaration aux fins des deux systèmes d'inventaire. Les inventaires actuels ne comprennent pas les exploitations agricoles (pesticides et engrais chimiques), les petites entreprises (p. ex., les stations-service et les établissement de nettoyage à sec) et les sources mobiles de polluants (dont les automobiles et les camions).
Le rapport mentionne cependant que les données ainsi que le classement des établissements ne visent aucunement à indiquer que ceux-ci ne s'acquittent pas de leurs obligations réglementaires en matière d'environnement ou qu'un programme environnemental fédéral, provincial ou étatique est inadéquat.
Selon le rapport, en 1996, quelque 20 534 établissements de fabrication comparables (19 190 aux États-Unis et 1 344 au Canada) ont rejeté ou transféré 1,225 milliard de kilogrammes (2,7 milliards de livres) de polluants, soit une baisse de 2,3 % par rapport à 1995. Plus précisément, ces rejets et transferts ont diminué de 2 % aux États-Unis et de 5 % au Canada comparativement à 1995. Au Canada, cette baisse s'est produite malgré un plus grand nombre d'établissements déclarants. Ce nombre a diminué de 2 % aux États-Unis par rapport à 1995.
Dans les deux pays, les entreprises prévoient continuer de réduire leurs rejets et transferts de polluants entre 1996 et 1998, la baisse prévue étant de l'ordre de 6 % aux États-Unis et de 8 % au Canada.
« La CCE est déterminée à élargir l'accès à l'information publique sur les rejets et les transferts de polluants et à promouvoir son utilisation comme un incitatif à réduire la pollution, a déclaré la directrice exécutive de la CCE, Janine Ferretti.
« Les Nord-Américains ont la chance de voir leur pays recueillir des données sur les rejets et les transferts de polluants, et ce, de façon à ce qu'il soit possible de comparer ces données. En comparant les données sur les polluants dans le cadre de ce rapport, la CCE leur permet de surveiller les progrès accomplis en matière de réduction de la pollution. »


Le rapport du groupement intergouvernemental d’expert sur l’évolution du climat (GIEC) établissait clairement que les conséquences du réchauffement de la planète seraient plus graves que ce que l’on pensait jusqu’alors. Mais nous pouvons encore éviter les conséquences les plus désastreuses. Entre autre, en évitant aux poumons de la Terre de disparaître. La forêt amazonienne, par exemple, jour un rôle très important dans la régulation de notre climat. Tout comme les autres forêts tropicales, elle absorbe chaque jour des quantités gigantesques de dioxyde de carbone. Sans ces forêts, l’effet de serre serait encore plus important et le réchauffement climatique encore plus rapide.
Actuellement, le Nord et l’Ouest de la forêt sont rongés par l’élevage, la culture du soja et la construction d’infrastructures routières. En 2004, une étendue de la taille de la Belgique a été rasée.
Pour conserver ce qui reste encore de forêt originelle, soit environ 80%, le WWF veut établir un couloir de zones protégées. Le WWF s’est fixé comme objectif de diminuer de 25% la déforestation de la forêt amazonienne au Brésil d’ici 2020. Pour mener cette mission à bien, beaucoup de moyens sont nécessaires. C’est pourquoi, le WWF-Belgique, ensemble avec les bureaux d’autres pays, lance une campagne de récolte de fond à l’échelle internationale pour protéger l’Amazonie. L’objectif de la campagne est de récolter un maximum d’argent pour sauver l’Amazonie et ses habitants comme le jaguar ou le dauphin de rivière.
Le WWF-Belgique a décidé de centrer son aide sur une région précise de la forêt amazonienne. L’argent qui sera récolté par la campagne du WWF-Belgique sera investi dans la région de Juruena-Apui. Il s’agit d’un des six domaines identifiés par le WWF comme “zone prioritaire de protection ” en raison de leur biodiversité. La région de Juruena-Apui s’étend sur 9 millions d’hectares et abrité déjà un certain nombre de zones protégées. Dans le Juruena-Apui, le WWF a pour objectif de :
élargir les zones protégées à 5 millions d’hectares d’ici 2009
faire disparaître la déforestation illégale à l’horizon 2011
encourager la gestion durable des ressources naturelles
Ce projet est coordonné conjointement par le WWF-Brésil et le WWF-Allemagne.
Le jaguar est l’animal symbole de la campagne. Il est le plus grand félin du continent américain.
Jadis, les Mayas et les Incas le vénéraient en temps que créature divine. Depuis, les choses ont bien changé. Des parties grandissantes de la forêt amazonienne sont détruites au profit de l’agriculture. Le jaguar a de plus en plus de mal à trouver ses proies et ses conditions de survie sont rendues très difficiles.

l'Europe


Europe (continent), continent du monde, regroupant 44 pays répartis sur cinq régions géographiques.

Constitué par l’Europe du Nord, l’Europe de l’Ouest, l’Europe centrale, l’Europe de l’Est et l’Europe du Sud, le continent européen est délimité à l’est par l’Asie, au sud par la mer Méditerranée, à l’ouest par l’océan Atlantique et par la mer de Norvège, et au nord par l’océan Arctique. Des îles ou archipels de l’Atlantique sont rattachés à l’Europe : l’Islande, les Açores(Portugal), les Canaries (Espagne) ou encore le Svalbard (Norvège).

L’Europe, avec l’Asie, fait partie du système continental de l’Eurasie. Par convention, les géographes considèrent que la frontière entre l’Asie et l’Europe correspond aux monts Oural, au fleuve Oural jusqu’à la mer Caspienne et au détroit du Bosphore en incluant une petite partie de la Turquie et parfois le Caucase. Malgré son immense territoire pour une large part situé en Asie, la Russie est généralement considérée comme étant un pays d’Europe.

Très tôt, le sens géographique et l’origine du terme « Europe » ont intrigué les historiens. La mythologie grecque nous dit qu’Europe est l’une des océanides, ou la fille d’un roi légendaire de Phénicie, aimée de Zeus qui l’a enlevée. La légende veut que ses frères sont partis à sa recherche et ont fondé plusieurs villes. Hérodote, dans ses Histoires, écrit à ce propos qu’Europe, née en Asie, ne s’est probablement jamais rendue sur le continent, que les Grecs du ve siècle av. J.-C. appellent déjà Europe.


Les dimensions restreintes de l’Europe (comparées à celles des autres continents) sont compensées par une position centrale par rapport aux autres terres émergées. L’Europe fait figure de péninsule de l’Asie, face à l’Amérique. Elle s’accole presque à l’Afrique, dont elle n’est séparée au sud-ouest que par le détroit de Gibraltar. Ses façades maritimes, en raison de la profonde pénétration de la mer dans l’intérieur des terres, ont un développement très important : l’Europe possède 32 000 km de côtes dont 13 500 km de côtes atlantiques et 12 700 km de rivages méditerranéens.

Le cap Nord, situé en Norvège, est la pointe la plus septentrionale du continent européen, le point le plus méridional se trouvant à Punta de Tarifa, dans le sud de l’Espagne, près de Gibraltar. Si l’on fait abstraction du mont Elbrous (5 642 m) situé dans la chaîne du Caucase, à la limite de l’Asie, le sommet le plus élevé du continent est le mont Blanc (4 810 m), dans les Alpes, en France. Le secteur le plus bas de l’Europe est la dépression où se loge la mer Caspienne, à 28 m au-dessous du zéro marin.

La masse continentale est découpée par plusieurs grandes péninsules (Scandinavie, péninsule Ibérique, Italie, péninsule des Balkans) et d’autres plus petites, comme le Jutland, ou Jylland, et la Bretagne. L’Europe comprend deux ensembles insulaires d’importance : l’un dans l’Atlantique, l’Islande et les îles Britanniques, l’autre en Méditerranée, avec la Corse, la Sardaigne, la Sicile et la Crète.


La végétation naturelle — la forêt — a été profondément transformée par l’installation et le développement des populations et de leurs activités. Certaines formations végétales sont d’ailleurs complètement artificielles, comme la forêt landaise en France, qui a été plantée au XIXe siècle. C’est seulement dans les montagnes les plus septentrionales et dans certaines zones de l’ouest de la Russie que la couverture forestière a été relativement peu modifiée.

De l’Atlantique jusqu’à l’Oural, la forêt à feuilles caduques occupe la partie médiane du continent. Elle est formée de chênes, d’érables et d’ormes, puis de hêtres auxquels se mêlent des conifères vers le nord et l’est (forêt mixte). À l’intérieur de l’Europe septentrionale, le climat tempéré froid favorise l’existence de la forêt boréale (la taïga), composée surtout de conifères (épicéas, sapins), auxquels se mêlent des arbres à feuilles caduques comme les bouleaux et les trembles.

Une étroite bande de toundra (lichens, mousses, arbustes et fleurs sauvages) borde le littoral arctique de l’Europe septentrionale tandis que l’étage supérieur des plus hautes montagnes se caractérise par la pelouse alpine.

Les plaines du sud-est de l’Europe, couvertes de lœss et soumises à une relative sécheresse en été (Hongrie, Roumanie, Ukraine), ont des sols noirs très fertiles, les tchernoziom (russe, « terre noire »), favorables à la prairie où poussent de hautes graminées (steppe au sens russe du terme).

Un mince liseré de végétation méditerranéenne sempervirente borde la Méditerranée. Les forêts de chênes verts, chênes-lièges ou chênes pubescents ont bien souvent disparu au profit de formations végétales dégradées : le maquis ou la garrigue. Les sols sont parmi les plus fragiles d’Europe.


L’Europe abrita par le passé un grand nombre d’espèces animales, comme le cerf, l’élan, le bison, le sanglier, le loup et l’ours. L’occupation et l’exploitation du territoire européen par l’homme furent telles qu’elles entraînèrent l’extinction ou la raréfaction de certaines espèces. Aujourd’hui, les élans, les loups et les ours à l’état sauvage vivent surtout dans le nord de la Scandinavie, en Russie et dans la péninsule des Balkans. Les rennes sont élevés dans le Grand Nord par les Samis (Lapons). On rencontre des chamois et des bouquetins dans les zones élevées des Pyrénées et des Alpes. Beaucoup d’animaux de petite taille vivent encore en Europe, comme la belette, le furet, le lièvre, le lapin, le hérisson, le lemming, le renard et l’écureuil.

Parmi les oiseaux d’Europe, on trouve l’aigle, le faucon, le pinson, le rossignol, le hibou, le pigeon, le moineau et la grive. Le saumon que l’on pêche dans le Rhin et dans les rivières écossaises et irlandaises est très apprécié ; de même, on trouve au large des côtes européennes une grande variété de poissons, comme la morue, le maquereau, le hareng et le thon, qui sont importants sur le plan commercial. La mer Noire et la mer Caspienne hébergent des esturgeons dont on exploite le caviar.


L'augmentation de l'urbanisation et des infrastructures, la surexploitation des ressources, les pollutions de toute sorte et l'introduction d'espèces exotiques dans les écosystèmes nuisent énormément à la biodiversité. Ainsi, sur l'ensemble du continent européen, 42 % des mammifères sont menacés, 15 % des oiseaux et 52 % des poissons d'eau douce. Par ailleurs, près de 1000 espèces de végétaux sont gravement menacées ou sur le point de disparaître. Afin de protéger la biodiversité et de lutter contre l'extinction des espèces animales et végétales, l'Union européenne a notamment créé un vaste réseau de sites protégés, le réseau « Natura 2000 », et fait de la protection de la biodiversité un de ses objectifs majeurs du sixième programme d’action pour l’environnement.


l'Asie


L'Asie est un des six continents ou une partie des supercontinents Eurasie ou Eurafrasie de la Terre. Plus grand continent (8,6% de la surface totale terrestre ou 29,4% des terres émergées), c'est également le plus peuplé (plus de 60% de la population mondiale totale).


L'Asie constitue l'Est et le Nord de l'Eurafrasie ou encore l'Est de l'Eurasie. Il est délimité au Nord par l'océan Arctique, à l'Est par l'océan Pacifique, au Sud par l'océan Indien, au Sud-Ouest par la mer Rouge et la Méditerranée et à l'Ouest par les monts Oural, le fleuve Oural et le Caucase.
L'Asie est séparée du continent américain par le détroit de Béring, de l'Océanie par différentes mers et détroits et de l'Afrique par l'isthme de Suez. En revanche, la séparation avec le continent européen est nettement plus arbitraire dans la mesure ou l'Europe et l'Asie forment une seule masse continentale clairement continue.
Les critères qui définissent l'Europe comme un continent distinct de l'Asie pourraient s'appliquer à d'autres portions de l'Eurasie : Proche et Moyen-Orient, Asie du Sud, Insulinde, etc. On rencontre ainsi le terme de sous-continent Indien pour parler des pays qui constituent la péninsule indienne : Pakistan, Inde, Népal, Bhoutan, Bangladesh, Sri Lanka et Maldives.


En 2002, des scientifiques avaient révélé l’existence d’un énorme cocktail de pollution, de 3 km d’épaisseur, sous la forme d’un nuage couvrant l’Asie du sud. Cette masse de pollution atmosphérique due aux feux de forêts, à la combustion des déchets agricoles, à la hausse des transports, de l’activité industrielle et de la demande énergétique, ne s’est pas dissipée. Au contraire, aujourd’hui elle devient de plus en plus une source de tension entre les différents Etats, notamment Singapour et la Malaisie, qui accuse leur voisin Indonésien d’aggraver la pollution atmosphérique de leurs contrées avec ses incendies de forêts… Il est vrai que les incendies allumés par les paysans et les forestiers indonésiens sont une pratique courante de défrichage. Bien que cette pratique des brûlis soit interdite par la loi, elle est fréquente à Sumatra et dans la province de Kalimantan avec un impact important sur la biodiversité et l’émission massive de cendres dans l’atmosphère. Néanmoins, vendredi, lors d’une réunion de l’ASEAN (association des nations de l’Asie du Sud-Est (1)) sur ce sujet, le ministre de l’environnement indonésien a reconnu l’impuissance de son pays à endiguer le problème. Aussi, à l’issue de la réunion, les membres de l’ASEAN ont annoncé la mise en place d’un fonds pour aider l’Indonésie à lutter contre les incendies. Si la démarche est louable, à l’inverse, les problèmes de pollution liés à l’industrie, aux transports, à la production d’électricité… n’étaient pas au menu de cette réunion. S’ils sont moins visibles, leur impact n’est pas moindre avec de plus en plus de pathologies qui leur incombent, mais il est vrai qu’il est plus facile d’agir sur des paysans ou des forestiers (fussent-ils illégaux) que de s’interroger sur le modèle de développement économique d’une région entière.


Selon le WWF, l'organisation internationale de conservation de la nature, la surexploitation et le commerce incontrôlé des espèces sauvages dévastent les forêts, les rivières et les mers du continent asiatique. Ce cri d'alarme est lancé à la veille de l'ouverture de la 13 e Conférence des Parties à la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore menacées d'extinction), ce samedi 2 octobre à Bangkok. C'est la première fois que cette réunion de toutes les Parties à la CITES a lieu dans un pays d'Asie du sud-est. Trois espèces présentes en Asie risquent d'être gravement menacées si le volume actuel du commerce ne diminue pas, prévient le WWF : il s'agit du ramin (un arbre tropical à bois dur), du napoléon (un poisson des récifs coralliens) et du dauphin de l'Irrawaddy (un dauphin vivant principalement dans les eaux côtières et les grands fleuves d'Asie tropicale).
Les coupes illégales et l'énorme demande internationale en bois de ramin (utilisé dans la fabrication de châssis de fenêtres et de cadres) mettent gravement en péril l'avenir de cet arbre. Les coupes illégales menacent non seulement le ramin, qui devient de plus en plus rare, mais également les espèces qui vivent dans les forêts où il pousse, comme les tigres et les orangs-outans, ajoute le WWF.
D'autres espèces sont elles aussi menacées par la surexploitation. Des méthodes de pêche dévastatrices couramment utilisées mettent en péril le napoléon et le dauphin de l'Irrawaddy. Les pêcheurs utilisent par exemple du cyanure pour étourdir le napoléon, qui peut ainsi être facilement capturé vivant pour alimenter les restaurants proposant l'espèce à leur menu. Les spécimens capturés sont de plus en plus jeunes, ce qui fait craindre au WWF la disparition locale de l'espèce si rien n'est fait pour limiter le commerce.
Un commerce même limité risque de provoquer l'extinction du dauphin de l'Irrawaddy. Cette espèce, déjà gravement menacée par les captures accidentelles dans les filets de pêche et les blessures subies lors d'opérations de pêche à la dynamite, est également capturée volontairement pour alimenter les zoos et les delphinariums. Le dauphin de l'Irrawaddy est en effet très populaire en Asie : quelque 80 delphinariums répartis dans au moins 9 pays en détiennent des spécimens.
« Nous demandons avec insistance à tous les gouvernements présents à la réunion de la CITES de prendre les mesures nécessaires », précise le Dr. Susan Lieberman, Directrice du programme de conservation des espèces au WWF-International. « Les Etats membres de la CITES doivent voter en faveur d'une limitation du commerce du ramin et du napoléon et interdire le commerce du dauphin de l'Irrawaddy. Les yeux du monde entier sont aujourd'hui tournés vers la Thaïlande et l'Asie du sud-est. Il est essentiel que les actions de conservation des espèces sauvages menées dans cette région du monde soient soutenues par la CITES, par le biais d'une gestion efficace du commerce ».
L'Asie du sud-est est une des principales plaques tournantes du commerce international -légal et illégal- des espèces sauvages, un commerce qui se chiffre chaque année en milliards de dollars et qui concerne annuellement plus de 350 millions de spécimens d'animaux et de plantes sauvages. Le WWF et TRAFFIC travaillent actuellement de concert avec les dix pays membres de l'ASEAN (Association des Etats d'Asie du sud-est, un traité économique) en vue de mieux contrôler et gérer le commerce dans la région : une première en la matière&
Durant la Conférence des Parties à la CITES, le WWF fera en outre pression pour obtenir une meilleure protection du grand requin blanc (menacé suite au commerce excessif des ailerons, des dents et des mâchoires) et enrayer le déclin catastrophique de l'antilope saïga (menacée suite au braconnage et la perte de l'habitat naturel en Asie Centrale) : au cours de la dernière décennie, les effectifs de cette espèce ont chuté de plus d'un million à près de 40.000 seulement !
Ces espèces ne sont peut-être pas des plus populaires mais ont une importante valeur économique. Le WWF estime que le commerce, qui met leur survie en danger, doit être réglementé de manière efficace : faute de quoi, ces espèces pourraient rapidement rejoindre d'autres espèces prestigieuses gravement menacées par le commerce en Asie, comme le tigre ou l'éléphant.

samedi 19 mai 2007

l'Australie


L’Australie (officiellement Commonwealth d’Australie) est un pays de l’hémisphère sud qui couvre la plus grande île du continent océanien, l’île de Tasmanie ainsi que d’autres îles des océans austral, pacifique et indien. Les nations voisines comprennent notamment l’Indonésie, le Timor oriental et la Papouasie Nouvelle-Guinée au nord, les îles Salomon, Vanuatu et le territoire français de Nouvelle-Calédonie au nord-est et la Nouvelle-Zélande au sud-est.
Peuplée depuis plus de 50000 ans par les aborigènes, l’île principale d’Australie n’a été visitée que de manière sporadique, notamment par des pécheurs venus du nord. À partir du XVIIe siècle, explorateurs et marchands européens reconnaîtront les côtes, mais ce n’est qu’en 1770 que la moitié orientale de l’île sera officiellement revendiquée par l’Angleterre et le 26 janvier 1788 que sera fondée la colonie pénitentiaire de Nouvelle-Galles du Sud. Cinq autres colonies largement autonomes furent fondées dans le courant du XIXe siècle, à mesure que la population augmentait et que de nouveaux territoires étaient explorés.
Le 1er Janvier 1901, les six colonies se fédérèrent et formèrent le Commonwealth d’Australie. Depuis son indépendance, l’Australie a conservé un système politique stable de type démocrate libéral et reste une monarchie membre du Commonwealth des Nations. Sa capitale est Canberra situé dans le Territoire de la capitale australienne. Sa population est estimée à environ 20,8 millions d’habitants (estimation 2007) et est principalement concentrée dans les grandes villes côtières de Sydney, Melbourne, Brisbane, Perth et Adélaïde.

Bien que la plupart de l’île soit désertique ou semi-aride, l’Australie ne manque pas d’habitats diversifiés pour accueillir différentes espèces animales et végétales. Du fait du grand âge du continent, de son climat très variable dans le temps et son isolation géographique très longue, une faune et une flore particulières ont pu se développer. Les espèces animales les plus connues sont : le koala, le kangourou, l’émeu, l’ornithorynque, le wombat et l’échidné.
L’arrivée des premiers hommes en Australie, la colonisation européenne et la modernisation ont chacun apporté leur lot de flore et faune du monde entier. Certaines ont trop prospéré et ont atteint des proportions trop importantes, menaçant, sinon exterminant, d’autres espèces. Le lapin par exemple est devenu une véritable question de société. Des maladies comme la myxomatose sont même entretenues par les autorités pour en limiter le nombre. Un exemple très connu d’extermination est la disparition du tigre de Tasmanie après l’arrivée des Européens.
Les premiers colons importèrent du bétail mais leurs excréments ne disparaissaient pas car il n'y avait pas d'insectes ni de bactérie chargés de leur dégradation. Depuis il est interdit d'importer des espèces animales ou végétales en Australie.

L’Australie est un pays fascinant, les amoureux de la nature, des sports écologiques comme la voile, le canoë, la marche à pied, la plongée sous-marine par exemple savent déjà que tout trésor doit être respecté comme la prunelle de ses yeux. Pourquoi ? Et bien tout simplement, comme disent les Aborigènes, nous sommes les GARDIENS DE LA TERRE et que ce que nous voyons aujourd’hui, devrait être vu demain par nos enfants.

Les trois ordres mammaliens sur le continent australien sont les marsupiaux, les placentaires et les monotrèmes, ou « mammifères qui pondent des œufs ».Parmi les monotrèmes, deux espèces sont endémiques à l’Australie : L ‘Ornithorynque et l’Echidné, des descendants d’un groupe de mammifères archaïques.Une théorie suggère que durant la continuité territoriale qui existait encore avant le Gondwana, la compétition avec d’autres mammifères se solde par l’extinction des marsupiaux : les placentaires y prennent le pouvoir, grâce à l’avantage de mettre au monde des jeunes totalement formés et donc mieux protégés.Si les marsupiaux d'autres continents ont disparu, l’Australie risque elle aussi, voir la logique de cette théorie affecter la faune marsupiale, à cause de l’introduction de mammifères prédateurs comme le chat, le renard … La liste des animaux introduits qui interfèrent dans l’habitat naturel est longue, et les rangers, les gardes des parcs et réserves naturelles australiens se sont fortement mobilisés contre cette idée en agissant sur le terrain. Dans ce monde qu'est devenu le notre, rien n'est isolé, les virus par exemple et les vents n'ont pas de frontières. Aussi les puristes qui pensent que les animaux indigènes et les hommes ne devraient avoir aucun contact font peut-etre une erreur. L'animal ou l'homme porteur de virus peuvent s'imuniser peu à peu par le contact. Le besoin de l'homme de posséder un animal de compagnie en choisissant s'il en avait le droit un animal natif éviterait sans doute cette nuée de chiens et de chats domestiques, les presques uniques animaux vivant avec l'homme. La condition serait qu'un permis d'animaux serait imposé pour estimer la condition des animaux détenus ou en semi liberté et leur nombre.Les plus anciennes traces de marsupiaux australiens que l’on ait découvertes remontent à environ – 23 millions d’années.Grâce à la proximité des îles d Asie du Sud – Est, des échanges d’espèces se produisirent : Des petits marsupiaux « partirent s’installer » en Nouvelle Guinée, tandis que des chauves-souris et des rongeurs primitifs migrèrent en sens inverse sur le continent australien.Il existe parmi les Marsupiaux, le plus célèbre de tous, le kangourou qui compte quelques 45 espèces, de petites tailles, de grande et moyenne dimensions.

l'Afrique


L’Afrique est le second continent au monde par sa population et le second (ou le 3e selon que l'on considère l'Amérique comme un ou deux continents) par sa superficie, après l’Asie. D’une superficie de 30'221'532 km² en incluant les îles, l’Afrique couvre 6.0 % de la surface terrestre, et 20,3 % de la surface des terres émergées. Avec une population de 900'000'000 habitants (en 2005), les Africains représentent 14% de la population mondiale. Le continent est bordé par la Mer Mediterranée au nord, le Canal de Suez et la Mer Rouge au nord-est, l’Océan Indien au sud-est et l’Océan Atlantique à l’ouest. L’Afrique comprend 46 pays en incluant Madagascar, et 53 en incluant tous les archipels.
L’Afrique est considérée comme étant le lieu d’origine de l’être humain et de la branche des Hominidae.
L’Afrique chevauche l’équateur et englobe de nombreux climats; c’est le seul continent à s’étendre des régions tempérées du nord aux zones tempérées du sud. A cause du manque de précipitations régulières et d’irrigation, tout comme de glaciers ou de systèmes montagneux aquifères, il n’y existe pas de moyen de régulation naturel du climat à l’exception des côtes.

Le nom « Afrique » proviendrait d'un nom de la tribu des Afridi qui vivait en Afrique du Nord dans la région de Carthage. L'autre étymologie veut qu'il vienne du berbère Taferka « terre », « propriété terrienne ». Celui qui vit sur une terre est appelé Aferkiw, qui a donné africanus en latin dont le territoire correspond à la province romaine d'Afrique. Ce nom a donné en arabe إفريقيا ifrīqīyā qui désignait jadis l'actuelle Tunisie et aurait donné la désignation de l'Afrique dans son sens moderne par les nouveaux venus. D'autres théories voudraient que le mot descende du grec aphrike (« sans froid »), du latin aprica (« ensoleillé »), ou d'un autre terme latin africus (ventus) désignant en Campanie, le « vent pluvieux » en provenance de la région de Carthage, puisqu'à l'origine, les Romains nommaient uniquement « Afrique » cette partie nord du continent (voir Afrique (province romaine)).


Une augmentation rapide de la pollution de l'air et de l'eau, de la dégradation des sols, de la fréquence des sécheresses et des pertes d'espèces sauvages animales et végétales : c'est le scénario dans lequel l'Afrique se trouvera bientôt plongé si on ne lui donne pas dans les plus brefs délais la possibilité de se développer d'une façon respectueuse de l'environnement, indique un rapport publié par le programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE). Les pays d'Afrique ont, au cours des trois dernières décennies, souffert de divers problèmes, croissance démographique, guerres, haut niveau d'endettement national, catastrophes naturelles et maladies, qui, tous, ont laissé leur trace sur les habitants et le riche environnement naturel du continent. Par ailleurs, de nouvelles menaces, telles que le changement climatique, la propagation incontrôlée d'espèces exotiques, l'expansion anarchique des villes, et la pollution occasionnée par les voitures et l'industrie, risquent, dans les trente années qui viennent, d'aggraver la pauvreté, la détérioration de l'environnement et l'état de santé de la population.Face à cette situation, de nombreux pays d'Afrique s'efforcent actuellement, au moyen d'initiatives telles que le NEPAD (Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique), d'éliminer certaines des causes profondes de ce déclin écologique. Un effort beaucoup plus important de la part de tous les pays, qu'ils fassent ou non partie de la région, est nécessaire pour mettre le continent sur une trajectoire économiquement favorable et écologiquement viable. Il faudrait par exemple, réduire encore plus le fardeau de la dette, renforcer l'aide financière, responsabiliser les communautés locales, faire appliquer les accords sur l'environnement, introduire des technologies vertes non polluantes, et accorder aux produits africains un accès équitable aux marchés internationaux. En l'absence de telles mesures, l'Afrique a peu de chances de se développer d'une manière qui profite à ses habitants, à ses paysages, à sa vie sauvage et, finalement, à la planète, indique le rapport intitulé "l'Avenir de l'environnement en Afrique" que le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) vient de faire paraître pour le compte de la Conférence ministérielle africaine sur l'environnement, ouvrage le plus complet et le plus décisif que l'on ait jamais écrit sur ce sujet. Climat. Les pays d'Afrique dépendent fortement de l'agriculture pluviale. Or, les données météorologiques rassemblées depuis 1900 montrent, à partir de 1968, une baisse constante de la pluviosité due à la pollution atmosphérique. On dispose également de preuves indiquant une augmentation de la fréquence et de la gravité des catastrophes naturelles, en particulier les sécheresses qui affectent le Sahel. Les sécheresses et les inondations provoquent souvent un accroissement de la pression foncière dans certaines régions vulnérables, une migration de la population humaine et animale, une intensification de l'érosion des sols et un envasement des cours d'eau, barrages et eaux côtières. Elles peuvent aussi avoir de sévères répercussions économiques. Ainsi, les pluies record enregistrées en Ouganda en 1997 ont entraîné la destruction de 40 % des 9 600 km de routes d'accès que totalise le réseau de ce pays. La sécheresse qui a sévi aux Seychelles au cours de l'été 1997-1998 a conduit à la fermeture de la Seychelles Breweries et de l'Indian Ocean Tuna Company.La quantité de dioxyde de carbone, le principal gaz à effet de serre, émise par le continent se chiffre à 223 millions de tonnes par an, soit huit fois plus qu'en 1950. Sa production reste toutefois inférieure à celle d'un pays développé, tel que l'Allemagne ou le Japon. L'Afrique du Sud compte pour 42 % des émissions, et le Nigeria et l'Algérie pour 35,5 %. Bien qu'elle ne participe que très peu aux émissions mondiales de gaz à effet de serre, l'Afrique se révèle extrêmement vulnérable aux effets du réchauffement de la planète en raison de sa dépendance envers l'agriculture et de l'absence de ressources financières permettant de compenser les pertes ainsi occasionnées.Le golfe de Guinée, le Sénégal, l'Égypte, la Gambie, la côte orientale de l'Afrique et les îles de la partie occidentale de l'Océan Indien sont particulièrement exposés aux élévations du niveau de la mer. Une hausse de 1 m suffirait pour inonder des parties étendues du delta du Nil, causer d'importants dégâts à la ville d'Alexandrie, et submerger 70 % des Seychelles.Par ailleurs, on assistera, au cours des prochaines décennies, à l'extinction d'un nombre considérable d'espèces animales et végétales, ce qui se répercutera sur les moyens d'existence des paysans et sur le tourisme. En effet, une baisse de 5 % de la pluviosité peut, selon le rapport, mettre en danger les bubales, les gnous et les zèbres du parc Kruger (Afrique du Sud), du delta de l'Okavango (Botswana) et du parc national de Hwange (Zimbabwe). Dans certaines régions d'Afrique australe, les récoltes afficheront un déclin pouvant aller jusqu'à 20 %. Enfin, il faut s'attendre à ce que les moustiques vecteurs de paludisme se propagent jusqu'en Namibie et en Afrique du Sud. Cinquante-deux pays africains ont maintenant signé la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification et 16 d'entre eux ont élaboré des plans d'action visant à améliorer la productivité des terres, la réhabilitation des sols et la gestion rationnelle des ressources en eau. Des systèmes d'alerte permettant de détecter les périodes de pluie et de sécheresse sont maintenant installés dans toutes les régions du continent. Les pays d'Afrique peuvent, de surcroît, tirer des avantages économiques et sociaux des mécanismes prévus dans le Protocole de Kyoto, qui est l'instrument légal de lutte contre les changements climatiques en fournissant des sources d'énergie plus écologiques et des incitations financières pour encourager la plantation d'arbres qui absorbent le dioxyde de carbone.Pollution atmosphérique. L'Afrique possède le taux d'urbanisation le plus élevé du monde. C'est l'une des principales causes de l'accroissement de la pollution, avec les politiques fiscales qui encouragent l'utilisation de carburants " sales ", le brusque accroissement des importations de voitures d'occasion souvent vétustes, et le manque d'efficacité des processus de fabrication industrielle.Le parc des véhicules à moteur, qui comporte un nombre important de vieilles voitures, a quasiment doublé au cours des 10 ou 15 dernières années. En Ouganda, il a quadruplé depuis 1971. Les vieilles voitures émettent jusqu'à 20 fois plus de polluants que les voitures plus récentes.Au Sénégal, le traitement des affections liées à la pollution causée par les véhicules de transport coûte l'équivalent de 5 % de son produit intérieur brut. Le projet de loi visant à restreindre les importations de voitures d'occasion et à interdire l'entrée aux véhicules de plus de cinq ans pourrait servir de source d'inspiration à d'autres pays du continent. L'Égypte a commencé à distribuer de l'essence sans plomb et l'Afrique du Sud a signé l'Accord des Nations Unies sur les émissions des véhicules à moteur.En Afrique du Nord, en particulier dans les villes dotées de raffineries ou de centrales électriques fonctionnant au charbon, la concentration de dioxyde de soufre contenue dans l'air atteint souvent le double de la norme fixée par l'OMS. L'utilisation du bois comme combustible peut faire courir des risques sanitaires accrus aux femmes et aux enfants. En Tanzanie, par exemple, 75 % des enfants de moins de 5 ans sont décédés à la suite d'une infection respiratoire aiguë.De nombreux pays se sont dotés de normes et règlements relatifs à la qualité de l'air et à la pollution. Toutefois, le manque de ressources ne leur permet pas de les appliquer effectivement. Des pays tels que l'Algérie, le Maroc et l'île Maurice se sont lancés dans la voie des sources d'énergie renouvelables (éolienne et solaire) et de la transformation de déchets en énergie.