L'Asie est un des six continents ou une partie des supercontinents Eurasie ou Eurafrasie de la Terre. Plus grand continent (8,6% de la surface totale terrestre ou 29,4% des terres émergées), c'est également le plus peuplé (plus de 60% de la population mondiale totale).
L'Asie constitue l'Est et le Nord de l'Eurafrasie ou encore l'Est de l'Eurasie. Il est délimité au Nord par l'océan Arctique, à l'Est par l'océan Pacifique, au Sud par l'océan Indien, au Sud-Ouest par la mer Rouge et la Méditerranée et à l'Ouest par les monts Oural, le fleuve Oural et le Caucase.
L'Asie est séparée du continent américain par le détroit de Béring, de l'Océanie par différentes mers et détroits et de l'Afrique par l'isthme de Suez. En revanche, la séparation avec le continent européen est nettement plus arbitraire dans la mesure ou l'Europe et l'Asie forment une seule masse continentale clairement continue.
Les critères qui définissent l'Europe comme un continent distinct de l'Asie pourraient s'appliquer à d'autres portions de l'Eurasie : Proche et Moyen-Orient, Asie du Sud, Insulinde, etc. On rencontre ainsi le terme de sous-continent Indien pour parler des pays qui constituent la péninsule indienne : Pakistan, Inde, Népal, Bhoutan, Bangladesh, Sri Lanka et Maldives.
L'Asie est séparée du continent américain par le détroit de Béring, de l'Océanie par différentes mers et détroits et de l'Afrique par l'isthme de Suez. En revanche, la séparation avec le continent européen est nettement plus arbitraire dans la mesure ou l'Europe et l'Asie forment une seule masse continentale clairement continue.
Les critères qui définissent l'Europe comme un continent distinct de l'Asie pourraient s'appliquer à d'autres portions de l'Eurasie : Proche et Moyen-Orient, Asie du Sud, Insulinde, etc. On rencontre ainsi le terme de sous-continent Indien pour parler des pays qui constituent la péninsule indienne : Pakistan, Inde, Népal, Bhoutan, Bangladesh, Sri Lanka et Maldives.
En 2002, des scientifiques avaient révélé l’existence d’un énorme cocktail de pollution, de 3 km d’épaisseur, sous la forme d’un nuage couvrant l’Asie du sud. Cette masse de pollution atmosphérique due aux feux de forêts, à la combustion des déchets agricoles, à la hausse des transports, de l’activité industrielle et de la demande énergétique, ne s’est pas dissipée. Au contraire, aujourd’hui elle devient de plus en plus une source de tension entre les différents Etats, notamment Singapour et la Malaisie, qui accuse leur voisin Indonésien d’aggraver la pollution atmosphérique de leurs contrées avec ses incendies de forêts… Il est vrai que les incendies allumés par les paysans et les forestiers indonésiens sont une pratique courante de défrichage. Bien que cette pratique des brûlis soit interdite par la loi, elle est fréquente à Sumatra et dans la province de Kalimantan avec un impact important sur la biodiversité et l’émission massive de cendres dans l’atmosphère. Néanmoins, vendredi, lors d’une réunion de l’ASEAN (association des nations de l’Asie du Sud-Est (1)) sur ce sujet, le ministre de l’environnement indonésien a reconnu l’impuissance de son pays à endiguer le problème. Aussi, à l’issue de la réunion, les membres de l’ASEAN ont annoncé la mise en place d’un fonds pour aider l’Indonésie à lutter contre les incendies. Si la démarche est louable, à l’inverse, les problèmes de pollution liés à l’industrie, aux transports, à la production d’électricité… n’étaient pas au menu de cette réunion. S’ils sont moins visibles, leur impact n’est pas moindre avec de plus en plus de pathologies qui leur incombent, mais il est vrai qu’il est plus facile d’agir sur des paysans ou des forestiers (fussent-ils illégaux) que de s’interroger sur le modèle de développement économique d’une région entière.
Selon le WWF, l'organisation internationale de conservation de la nature, la surexploitation et le commerce incontrôlé des espèces sauvages dévastent les forêts, les rivières et les mers du continent asiatique. Ce cri d'alarme est lancé à la veille de l'ouverture de la 13 e Conférence des Parties à la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore menacées d'extinction), ce samedi 2 octobre à Bangkok. C'est la première fois que cette réunion de toutes les Parties à la CITES a lieu dans un pays d'Asie du sud-est. Trois espèces présentes en Asie risquent d'être gravement menacées si le volume actuel du commerce ne diminue pas, prévient le WWF : il s'agit du ramin (un arbre tropical à bois dur), du napoléon (un poisson des récifs coralliens) et du dauphin de l'Irrawaddy (un dauphin vivant principalement dans les eaux côtières et les grands fleuves d'Asie tropicale).
Les coupes illégales et l'énorme demande internationale en bois de ramin (utilisé dans la fabrication de châssis de fenêtres et de cadres) mettent gravement en péril l'avenir de cet arbre. Les coupes illégales menacent non seulement le ramin, qui devient de plus en plus rare, mais également les espèces qui vivent dans les forêts où il pousse, comme les tigres et les orangs-outans, ajoute le WWF.
D'autres espèces sont elles aussi menacées par la surexploitation. Des méthodes de pêche dévastatrices couramment utilisées mettent en péril le napoléon et le dauphin de l'Irrawaddy. Les pêcheurs utilisent par exemple du cyanure pour étourdir le napoléon, qui peut ainsi être facilement capturé vivant pour alimenter les restaurants proposant l'espèce à leur menu. Les spécimens capturés sont de plus en plus jeunes, ce qui fait craindre au WWF la disparition locale de l'espèce si rien n'est fait pour limiter le commerce.
Un commerce même limité risque de provoquer l'extinction du dauphin de l'Irrawaddy. Cette espèce, déjà gravement menacée par les captures accidentelles dans les filets de pêche et les blessures subies lors d'opérations de pêche à la dynamite, est également capturée volontairement pour alimenter les zoos et les delphinariums. Le dauphin de l'Irrawaddy est en effet très populaire en Asie : quelque 80 delphinariums répartis dans au moins 9 pays en détiennent des spécimens.
« Nous demandons avec insistance à tous les gouvernements présents à la réunion de la CITES de prendre les mesures nécessaires », précise le Dr. Susan Lieberman, Directrice du programme de conservation des espèces au WWF-International. « Les Etats membres de la CITES doivent voter en faveur d'une limitation du commerce du ramin et du napoléon et interdire le commerce du dauphin de l'Irrawaddy. Les yeux du monde entier sont aujourd'hui tournés vers la Thaïlande et l'Asie du sud-est. Il est essentiel que les actions de conservation des espèces sauvages menées dans cette région du monde soient soutenues par la CITES, par le biais d'une gestion efficace du commerce ».
L'Asie du sud-est est une des principales plaques tournantes du commerce international -légal et illégal- des espèces sauvages, un commerce qui se chiffre chaque année en milliards de dollars et qui concerne annuellement plus de 350 millions de spécimens d'animaux et de plantes sauvages. Le WWF et TRAFFIC travaillent actuellement de concert avec les dix pays membres de l'ASEAN (Association des Etats d'Asie du sud-est, un traité économique) en vue de mieux contrôler et gérer le commerce dans la région : une première en la matière&
Durant la Conférence des Parties à la CITES, le WWF fera en outre pression pour obtenir une meilleure protection du grand requin blanc (menacé suite au commerce excessif des ailerons, des dents et des mâchoires) et enrayer le déclin catastrophique de l'antilope saïga (menacée suite au braconnage et la perte de l'habitat naturel en Asie Centrale) : au cours de la dernière décennie, les effectifs de cette espèce ont chuté de plus d'un million à près de 40.000 seulement !
Ces espèces ne sont peut-être pas des plus populaires mais ont une importante valeur économique. Le WWF estime que le commerce, qui met leur survie en danger, doit être réglementé de manière efficace : faute de quoi, ces espèces pourraient rapidement rejoindre d'autres espèces prestigieuses gravement menacées par le commerce en Asie, comme le tigre ou l'éléphant.
Les coupes illégales et l'énorme demande internationale en bois de ramin (utilisé dans la fabrication de châssis de fenêtres et de cadres) mettent gravement en péril l'avenir de cet arbre. Les coupes illégales menacent non seulement le ramin, qui devient de plus en plus rare, mais également les espèces qui vivent dans les forêts où il pousse, comme les tigres et les orangs-outans, ajoute le WWF.
D'autres espèces sont elles aussi menacées par la surexploitation. Des méthodes de pêche dévastatrices couramment utilisées mettent en péril le napoléon et le dauphin de l'Irrawaddy. Les pêcheurs utilisent par exemple du cyanure pour étourdir le napoléon, qui peut ainsi être facilement capturé vivant pour alimenter les restaurants proposant l'espèce à leur menu. Les spécimens capturés sont de plus en plus jeunes, ce qui fait craindre au WWF la disparition locale de l'espèce si rien n'est fait pour limiter le commerce.
Un commerce même limité risque de provoquer l'extinction du dauphin de l'Irrawaddy. Cette espèce, déjà gravement menacée par les captures accidentelles dans les filets de pêche et les blessures subies lors d'opérations de pêche à la dynamite, est également capturée volontairement pour alimenter les zoos et les delphinariums. Le dauphin de l'Irrawaddy est en effet très populaire en Asie : quelque 80 delphinariums répartis dans au moins 9 pays en détiennent des spécimens.
« Nous demandons avec insistance à tous les gouvernements présents à la réunion de la CITES de prendre les mesures nécessaires », précise le Dr. Susan Lieberman, Directrice du programme de conservation des espèces au WWF-International. « Les Etats membres de la CITES doivent voter en faveur d'une limitation du commerce du ramin et du napoléon et interdire le commerce du dauphin de l'Irrawaddy. Les yeux du monde entier sont aujourd'hui tournés vers la Thaïlande et l'Asie du sud-est. Il est essentiel que les actions de conservation des espèces sauvages menées dans cette région du monde soient soutenues par la CITES, par le biais d'une gestion efficace du commerce ».
L'Asie du sud-est est une des principales plaques tournantes du commerce international -légal et illégal- des espèces sauvages, un commerce qui se chiffre chaque année en milliards de dollars et qui concerne annuellement plus de 350 millions de spécimens d'animaux et de plantes sauvages. Le WWF et TRAFFIC travaillent actuellement de concert avec les dix pays membres de l'ASEAN (Association des Etats d'Asie du sud-est, un traité économique) en vue de mieux contrôler et gérer le commerce dans la région : une première en la matière&
Durant la Conférence des Parties à la CITES, le WWF fera en outre pression pour obtenir une meilleure protection du grand requin blanc (menacé suite au commerce excessif des ailerons, des dents et des mâchoires) et enrayer le déclin catastrophique de l'antilope saïga (menacée suite au braconnage et la perte de l'habitat naturel en Asie Centrale) : au cours de la dernière décennie, les effectifs de cette espèce ont chuté de plus d'un million à près de 40.000 seulement !
Ces espèces ne sont peut-être pas des plus populaires mais ont une importante valeur économique. Le WWF estime que le commerce, qui met leur survie en danger, doit être réglementé de manière efficace : faute de quoi, ces espèces pourraient rapidement rejoindre d'autres espèces prestigieuses gravement menacées par le commerce en Asie, comme le tigre ou l'éléphant.
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