Si le climat continue à évoluer comme il le fait actuellement ceci risque d'avoir des effets sur la végétation, les êtres vivants... et aussi sur ce qui contrôle ou a des effets sur le climat (l'océan, l'atmosphère, les glaciers...) soit sur toute la Terre.
EVOLUTION DE LA VEGETATION, DES DESERTS, DES PRECIPITATIONS...
La déforestation peut avoir des conséquences sur l'effet de serre : Moins de CO2 et d’énergie solaire sont absorbé et converti donc l’évaporation et le cycle atmosphérique de l’eau diminuent dans les régions tropicales.
Au fur et à mesure que le sol se retrouve dénudé de toute couverture végétale importante, étant moins protégé, il est alors facilement balayé par les eaux de pluie et les vents. Alors le sol devient désert. C'est ce qu'on appelle «la désertification ».
Le risque de la désertification
Une grande partie des zones tropicales devient de plus en plus chaude et sèche. L'Afrique est le pays le plus touché par la désertification en particulier dans la zone déjà aride qui s'étend de l'Afrique de l'Ouest à l'Indonésie.
Au Sahel, il y a eu une progression spectaculaire du désert entre 1968 et 1986, accompagnée d'une sécheresse. Plus de 20 millions d'hectares de sol autrefois productif s'est transformé chaque année en désert stérile.Au cours de ces décennies, l'Afrique australe a connu des pertes de récolte, des pénuries d'eau dramatiques, et les 5 années les plus sèches du siècle. La superficie du lac Tchad de 23.500 km2 en 1963 n'était plus que de 2.000 km2 en 1985.
Une grande partie des zones tropicales devient de plus en plus chaude et sèche. L'Afrique est le pays le plus touché par la désertification en particulier dans la zone déjà aride qui s'étend de l'Afrique de l'Ouest à l'Indonésie.
Au Sahel, il y a eu une progression spectaculaire du désert entre 1968 et 1986, accompagnée d'une sécheresse. Plus de 20 millions d'hectares de sol autrefois productif s'est transformé chaque année en désert stérile.Au cours de ces décennies, l'Afrique australe a connu des pertes de récolte, des pénuries d'eau dramatiques, et les 5 années les plus sèches du siècle. La superficie du lac Tchad de 23.500 km2 en 1963 n'était plus que de 2.000 km2 en 1985.
L'évolution du lac Tchad de 1963 à 2001
Des modifications d'apports en eau sont entraînées par les variations du climat, et donc élèvent ou baissent le niveau des mers et des lacs. Mais les variations de stocks d'eaux continentales peuvent aussi être causées par des activités humaines, suite aux constructions de barrages ou à des prélèvements d'eau pour l'irrigation.
- En Asie la mer d'Aral située au centre entre le Kazakhstan et l'Ouzbékistan, avait un volume d'eau qui était de 1064 km3 et une surface qui s'étendait sur 66.000 km2. Le niveau de l'eau a tellement baissé qu'en 1994 son volume atteignait moins de 400 km3 tandis que la surface avait diminué jusqu'à 32.500 km2, suite au détournement des deux fleuves qui l'alimentaient - l'Amu Darya et le Syr Darya - pour irriguer les champs de coton et les rizières. Le niveau s'est abaissé de 16 mètres, une perte des 2/3 du volume et de la moitié de la surface a été constaté. Ceci a aggravé le climat (par un abaissement du niveau de la nappe d'eau souterraine) et une désertification.
- Au Moyen-Orient, la mer Morte pourrait disparaître d'ici cinquante ans. Les eaux du Jourdain, qui l'alimentent, ont été détournées,et 90% d'eau sont utilisées pour irriguer les cultures et alimenter les populations. Le niveau de l'eau de la Mer Morte baisse d'environ 1 mètre par an et son volume n'atteint plus que le tiers de celui des années 1960.
- Depuis deux siècles, la Méditerranée serait à son niveau le plus bas d'après Michael Tsimplis, du Centre d'océanographie de Southampton, en Angleterre, qui s'est basé sur des données de stations de mesure des marées. Depuis 1960, elle aurait perdu en tout entre 3 et 5 cm et son niveau baisserait de 1,30 mm par an. Ceci serait soit disant dû à l'Oscillation de l'Atlantique du Nord qui augmente la pression atmosphérique au-dessus de la Méditerranée depuis des années et à plusieurs grands barrages construits depuis 1960 qui ont réduit la quantité d'eau douce des fleuves qui l'alimente. D'autre part, la salinité de l'eau a cru, ce qui provoquerait une augmentation de la densité de l'eau, qui occuperait ainsi moins de place. Même si la Méditerranée est reliée à l'Océan Atlantique et à la Mer Noire la quantité d'eau qui pénètrerait par ces détroits ne permettrait pas de compenser la baisse du niveau d'eau.
Plus les déserts vont s'étendre et la déforestation augmenter plus l'albédo du sol va augmenter, car les déserts réfléchissent 30% de lumière contre 14% pour la savane.
Suite à l'élévation des températures les forêts progressent vers le nord et remplacent la toundra arctique.
Les précipitations ont évolué tout comme les températures au cours du temps ce qui a des conséquences sur l'assèchement et la végétation. Plus la température augmente plus ceci favorise l'évaporisation de la surface de l'océan ce qui entraîne une augmentation des précipitations. Mais toutes les régions ne sont pas concernées et ce n'est pas régulier. De plus peu d'infos sont disponibles actuellement sur de longues durées pour bien voir l'évolution. Ces résultats pourront être affinés et complétés dans les années à venir, au rythme de la recherche en données anciennes.
Des modifications d'apports en eau sont entraînées par les variations du climat, et donc élèvent ou baissent le niveau des mers et des lacs. Mais les variations de stocks d'eaux continentales peuvent aussi être causées par des activités humaines, suite aux constructions de barrages ou à des prélèvements d'eau pour l'irrigation.
- En Asie la mer d'Aral située au centre entre le Kazakhstan et l'Ouzbékistan, avait un volume d'eau qui était de 1064 km3 et une surface qui s'étendait sur 66.000 km2. Le niveau de l'eau a tellement baissé qu'en 1994 son volume atteignait moins de 400 km3 tandis que la surface avait diminué jusqu'à 32.500 km2, suite au détournement des deux fleuves qui l'alimentaient - l'Amu Darya et le Syr Darya - pour irriguer les champs de coton et les rizières. Le niveau s'est abaissé de 16 mètres, une perte des 2/3 du volume et de la moitié de la surface a été constaté. Ceci a aggravé le climat (par un abaissement du niveau de la nappe d'eau souterraine) et une désertification.
- Au Moyen-Orient, la mer Morte pourrait disparaître d'ici cinquante ans. Les eaux du Jourdain, qui l'alimentent, ont été détournées,et 90% d'eau sont utilisées pour irriguer les cultures et alimenter les populations. Le niveau de l'eau de la Mer Morte baisse d'environ 1 mètre par an et son volume n'atteint plus que le tiers de celui des années 1960.
- Depuis deux siècles, la Méditerranée serait à son niveau le plus bas d'après Michael Tsimplis, du Centre d'océanographie de Southampton, en Angleterre, qui s'est basé sur des données de stations de mesure des marées. Depuis 1960, elle aurait perdu en tout entre 3 et 5 cm et son niveau baisserait de 1,30 mm par an. Ceci serait soit disant dû à l'Oscillation de l'Atlantique du Nord qui augmente la pression atmosphérique au-dessus de la Méditerranée depuis des années et à plusieurs grands barrages construits depuis 1960 qui ont réduit la quantité d'eau douce des fleuves qui l'alimente. D'autre part, la salinité de l'eau a cru, ce qui provoquerait une augmentation de la densité de l'eau, qui occuperait ainsi moins de place. Même si la Méditerranée est reliée à l'Océan Atlantique et à la Mer Noire la quantité d'eau qui pénètrerait par ces détroits ne permettrait pas de compenser la baisse du niveau d'eau.
Plus les déserts vont s'étendre et la déforestation augmenter plus l'albédo du sol va augmenter, car les déserts réfléchissent 30% de lumière contre 14% pour la savane.
Suite à l'élévation des températures les forêts progressent vers le nord et remplacent la toundra arctique.
Les précipitations ont évolué tout comme les températures au cours du temps ce qui a des conséquences sur l'assèchement et la végétation. Plus la température augmente plus ceci favorise l'évaporisation de la surface de l'océan ce qui entraîne une augmentation des précipitations. Mais toutes les régions ne sont pas concernées et ce n'est pas régulier. De plus peu d'infos sont disponibles actuellement sur de longues durées pour bien voir l'évolution. Ces résultats pourront être affinés et complétés dans les années à venir, au rythme de la recherche en données anciennes.
D'après des modèles numériques, si la température augmentait de 2°C en France, alors les précipitations d'hivers augmenteraient de 20% et ils diminueraient de 15% en été.
Les probabilités sur le changement des précipitations Européennes durant le 21ème siècle. A gauche : en hiver les précipitations vont augmenter.A droite les précipitations vont diminuer en été. Ces deux cartes sont basées sur des calculs de modèles donc leurs valeurs sont incertaines et l'évolution des précipitations dépendra de l'évolution de plusieurs facteurs.
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